Frédéric Bonnet, un savoir-faire sur-mesure

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D’un pas pressé, le Designer Joailler Fréderic Bonnet nous ouvre les portes de son atelier de Bangkok, sanctuaire privé ou même ses plus importants clients ne mettent pas les pieds. Ses techniques diverses et variées, Frédéric les garde secrètes… Si Frédéric, plutôt beau gosse et stylé, n’a pas une minute à perdre, c’est que depuis près de deux ans qu’il a posé ses valises dans la capitale Thaïlandaise, ce joaillier français n’arrête pas. Des créations, les unes plus improbables que les autres, les unes plus majestueuses que les autres, sortent de son atelier. Des séries, Frédéric n’en fait que très peu. Il ne jure que par la singularité. Et c’est cela que Frédéric entend bien apporter aux clients de Concierge Hotels. “Que ce soit pour une simple bague ou toute une parrure, je travaille pour le client; avec le client. En fonction de ses goûts et de ses désirs, je lui propose un bijou sur-mesure.”
C’est ainsi qu’aucune de ses créations ne se ressemble. Vous ne risquez donc pas de voir “votre” bijou porté par une autre personne… Tout commence par une rencontre, un coup de fil, un échange de courriel. Concierge Hotels se chargera de vous mettre en relation. Mais comme Frédéric aime le contact, il se déplace autant que faire se peut. Ces rencontres permettent de déterminer qui sont ceux qui savent exactement ce qu’ils veulent, et puis ceux qui n’en ont absolument aucune idée. Avec ceux là, Frédéric procède alors par élimination. “En sachant ce qu’ils ne veulent pas, on en arrive à savoir ce qu’ils veulent”, confie le joaillier. A partir de là, Frédéric n’a pratiquement pas de limite. “Je suis capable de réaliser n’importe quel rêve. Comme le tailleur, je vais travailler sur-mesure. Chaque bijou a sa propre histoire”, soutient-il. Or, platine, pierres précieuses, pierres semi-précieuses, vous faites votre choix, Frédéric se charge du reste. Un conseil? Ne vous limitez pas aux bijoux. Envie d’une réplique de votre yatch ou de votre deux roues ? Frédéric mettra son savoir-faire au service de vos désirs les plus fous. Le but: vous proposer un bijou (ou un objet de décoration) qui transmettra des émotions. Quelque chose de sexy; hors du commun. Pour femmes, comme pour hommes.
Un tel service, cela a bien entendu un coût, mais cela demande surtout du temps. Entre le moment de la prise de contact au moment de la livraison, il peut se passer entre un à trois mois. Perfectionniste, Frédéric prend son temps. “Les choses bien réalisées ne se font pas en cinq minutes”, soutient le joaillier. Vous souhaitez voir un croquis de votre bijou, histoire de mieux le visualiser? Frédéric travaille avec des designers internationaux de renom pour cela. Lui, c’est “tout dans la tête”. “Je dessine très peu. A partir de la requête du client, je visualise le bijou en 3D et j’attaque directement le travail”, explique le joaillier.
Frédéric est joaillier à la cheville. Ce qui veut dire que non seulement il imagine le bijou à créer mais il met également la main à la pâte. Il s’assoit derrière son établi et travaille le bijou à la main. “J’ai une équipe qui travaille avec moi. Mais je ne me contente pas de superviser”, glisse Frédéric en s’installant derrière l’établi, communément appelé la cheville dans le milieu de la joaillerie. Le joaillier reconnaît que la technologie est aussi passée par là… S’il y a des choses qui sont réalisables à la main, d’autres ne le sont pas forcément. Entre alors en jeu la 3D, les machines et toute la technologie qui vient avec. “La technologie permet de réaliser des choses qu’il aurait été impensable de créer il y a 25 ans. Cela permet également un gain de temps non négligeable.” Mais Frédéric met toutefois un point d’honneur à ce que toutes ses créations soient finies à la main. Ce souci du détail, de la précision, de l’exception, il le tient de sa formation entamée il y a plus de 20 ans en France. Frédéric n’a pas encore 16 ans lorsqu’il se lance dans la joaillerie.
Enfant déjà, il démontait tout ce qui lui passait sous la main histoire d’en comprendre le mécanisme. L’école l’ennuie. Sa créativité et sa dextérité n’y sont pas exploitées. A l’âge de 15 ans et demi, il entame donc un apprentissage dans une bijouterie située dans la rue où il grandi. Ses parents, commerçants, l’encouragent dans cette voie. Au fil des années; il perfectionne son art. Il reste fidèle à la France. Mais à la veille de ses 30 ans, il a envie de découvrir de nouvelles contrées, envie d’ailleurs. Il s’installe alors à Bali et prend de l’emploi comme “Conseiller Technique” pour une multinationale américaine. Il met en place une usine et atteint progressivement le nombre de 250 employés. Il supervise toute leur production de bijoux en argent. Parallèlement, il multiplie les expériences, travaille l’argent, créé une collection pour femmes et hommes. De passage à Bali; Paris Hilton repart pour les Etats-Unis avec une de ses créations bien nommée “Paris”… Sur le tournage du film Eat Pray Love, Frédéric qui joue la doublure de Javier Bardem rencontre Julia Roberts. La star hollywoodienne repartira avec une magnifique  large manchette en argent  devenue le modèle “Julia” et Javier Bardem repartira lui portant une de ses somptueuses boucles de ceinture en ébène noir et argent…
L’expérience balinaise est enrichissante certes mais il y a deux ans, l’envie d’ailleurs se fait sentir une nouvelle fois. Frédéric veut mener son art un peu plus loin. “J’avais besoin d’un défi, d’un niveau plus élevé.” A Bangkok où il s’installe, il travaille pour deux ateliers de joailliers internationaux de renom. Le besoin d’aventure resurgit, et une très belle opportunité s’offre alors à Frédéric; on lui propose une mission dans une ONG à Jaipur en Inde d’abord, puis Kaboul en Afghanistan. Frédéric y met en place des ateliers de bijouterie et transmet ses techniques et son savoir-faire aux jeunes Afghan. Une opportunité pour eux de vivre de leur art et rester loin des groupes extrémistes locaux. Frédéric tombe sous le charme de ce pays. La mission est un succès.
De retour à Bangkok, Frédéric reprend quelque part son indépendance. Consultant en joaillerie, Frédéric Bonnet conseille une clientèle internationale, leur propose des créations hors du commun taillé sur-mesure et redonne vie à des bijoux que les propriétaires avaient relégués au fond d’un tiroir. “Je leur donne une seconde vie, je les remets au goût du jour histoire qu’ils répondent aux nouveaux besoins de leurs propriétaires.”
Aujourd’hui, c’est tout ce savoir-faire et cette expertise acquise pendant 15 ans en France et 10 ans en Asie du Sud Est auprès de clients exigeants que Frédéric Bonnet vient mettre au service des clients de Concierge-Hotels.com. Vos envies sont uniques, Concierge Hotels vous apporte le sur-mesure que vous méritez. Tout cela a toutefois un coût. Il faut compter à partir de $2,000 à monter pour une bague sans pierre, et davantage avec une pierre. Le prix dépendra alors de sa taille et de sa qualité.

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